Le chapeau Panama est un accessoire intemporel, apprécié pour son élégance et son confort. Fabriqué à la main en Équateur, il est le fruit d’un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération. Pourtant, il est aussi l’un des chapeaux les plus copiés au monde. On trouve partout des imitations, souvent vendues sous l’appellation "Panama", mais qui n’en ont ni la qualité, ni l’authenticité. Alors, comment être sûr de ne pas se faire avoir ? Voici trois éléments essentiels à vérifier avant d’acheter.
1. Le bouton central : la signature d’un tressage artisanal
Un véritable chapeau Panama est entièrement tissé à la main, et son tressage débute toujours par le sommet de la calotte. Ce point de départ forme un petit bouton central, aussi appelé rosace, reconnaissable par la convergence harmonieuse des brins de paille. Cette rosace est une signature incontournable d’un Panama authentique, car elle témoigne d’un travail manuel minutieux et d’un savoir-faire traditionnel.
Si ce bouton est absent ou si le tressage commence de manière irrégulière, il est fort probable que le chapeau soit une fabrication industrielle, réalisée en série avec des matériaux de moindre qualité.
2. Le prix : un véritable Panama a un coût
Le tressage d’un Panama demande des heures, voire des jours de travail, selon la finesse du modèle. Cet artisanat minutieux a forcément un prix. Un modèle d’entrée de gamme coûte rarement moins de 100 euros.
Si vous trouvez un chapeau "Panama" à 50 euros sur un marché, il ne peut s’agir que d’une imitation, souvent fabriquée à la machine avec des matières synthétiques ou de la paille bas de gamme. En fonction de la finesse du tressage et du temps nécessaire à sa fabrication, un véritable Panama peut atteindre plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’euros pour les modèles les plus prestigieux, comme les Montecristi extra fino.
3. La finesse du tressage : un critère de qualité incontournable
La qualité d’un chapeau Panama se mesure en grande partie à la finesse de son tressage. Plus les brins de paille sont fins et serrés, plus le chapeau est souple et résistant. Les modèles haut de gamme, comme les Montecristi extra fino, possèdent un tressage si délicat qu’il ressemble presque à du tissu.
Un test simple pour évaluer l’authenticité et la qualité du tressage est d’observer le chapeau à la lumière. Un véritable Panama doit révéler un tressage homogène et régulier, sans irrégularités ni défauts visibles. De plus, un chapeau de qualité peut être roulé sans se casser ni perdre sa forme, une caractéristique propre aux Panamas tissés à la main.
